VACANCES DE NOEL


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Le hameau de Chaumarty - Gîte à gauche et Maison d'hôtes à droite

Le hameau de Chaumarty - Gîte à gauche et Maison d'hôtes à droite

EcoGîte Grande capacité

Chambres et tables d'hôtes


Premier gîte à avoir reçu le label Ecogîte en Haute-Garonne, Chaumarty est reconnu pour sa démarche environnementale. Bassin de baignade, panneaux solaires, matériaux… tout a été pensé pour limiter l’impact sur l’environnement : même les produits d’entretien sont fabriqués maison ! Chaumarty se prête particulièrement bien à l’accueil des familles : jeux et équipements pour jeunes enfants, prestations « détente » pour les parents.

Gîte : capacité 8/11 personnes (4 chambres) ou 6 (3 chambres)

Chambres d'hôtes : 6 personnes (3 chambres dont une suite famille)

Table d'hôtes : produits bio et locaux. Possibilité de repas végétariens et même sans gluten.

Email : chaumarty@free.fr

Web : www.chaumarty.com

vendredi 21 mars 2003

MARS 2003 - La DEPECHE du MIDI - Week-end


Reportage dans une maison "écolo", sur les collines de Gaillac-Toulza au sud de la Haute-Garonne (...).
De Gaillac-Toulza, aux confins de la Haute-Garonne qui plonge vers l'Ariège, on ne connaît souvent que le circuit de moto cross, suite de virages serrés qui zèbrent la colline. Le 1er mai, les fous de spectacles (et de bruit) convergent en masse vers ce coin de campagne qui n'en demandait sans doute pas tant. Car, le reste de l'année, c'est le calme le plus absolu que l'on vient chercher ici, sur les coteaux, offrant un vue panoramique sur les Pyrénées. Depuis 1996, Violaine, Bordelaise, travaillant à Toulouse dans le marketing, et Stefano, Suisse de Lugano, devenu maçon maison, vivent à l'écart du village, au bout d'un chemin qui ne mène pas plus loin. Rachetée pour pas grand chose, la propriété menacait ruine. Des années d'effort et de travail l'ont transformée en petit bijou, havre de paix pour un couple joyeux... et gîte de caractère où les citadins viennent s'abreuver de silence et de vastes paysages.
Grandes idées et petis messages.
Au premier regard la ferme des Comolli ressemble à beaucoup d'autres résidences secondaires, rustiques et joliment pomponnées. C'est en fait bien plus que cela : une expérience de vie grandeur nature, une façon futée de démontrer que l'écologie peut se pratiquer au quotidien. Quand ils se sont lancés dans ce vaste chantier, Stefano et Violaine voulaient mettre en pratique leurs idées, construire du solide sur des bases écologiques. Chez eux, il y a du chanvre dans les murs et de la chaux dessus, des peintures et des lasures naturelles, des panneaux solaires pour l'eau chaude et un petit bassin qui filtre les eaux usées grâce à des iris, des plantes auquatiques... et beaucoup d'évaporation. "La plupart du temps, les gens ne viennent pas ici par idéologie mais parce que l'endroit leur plaît, reconnait Violaine, pourtant, on s'efforce, en douceur évidemment, de faire passer des petits messages assez basiques, par exemple pour le tri des déchets, le choix des produits d'entretien, etc A l'usage, nos locataires se rendent surtout compte d'une chose : on peut vivre très confortablement dans une maison écolo !"
L'âme d'une maison.
Les vacances (ou les week-ends) terminés, les clients repartent souvent avec de bonnes résolutions, jusqu'à s'inspirer de l'expérience de Stefano, l'homme de l'art, pour modifier leurs plans. "Des parisiens ont décidé après leur passage chez nous de revoir la restauration de leur maison de campagne en Bretagne. Leur architecte a râlé mais ils ont pris le parti d'enlever les radiateurs électriques, la laine de verre,etc. Ils avaient découvert combien l'habitat peut influencer le bien-être, le sommeil..." En dehors de l'aspect purement écologique, le gîte de Comolii séduit tous ceux qui y font étape, même brièvement. Spacieuse, la maison peut accueillir jusqu'à huit personnes (idéale pour les réunions de famille ou les bandes de copains). Chaleureuse, elle charme par ses pièces très claires, ses beaux planchers, ses objets de décorations, ses bibliothèques bien fournies. Une personnalité affirméeque l'on doit Violaine et Stefano, qui furent les premiers à résider ici avant de migrer dans la maison mitoyenne. Une "méthode" que le couple compte bien renouveler en changeant à nouveau d'habitation (l'ancienne ferme en comptait trois)... ce qui permettrait d'offrir un second gîte. Mais le rêve de Stefano, c'est, à terme, d'aménager la grange pour y vivre avec Violaine et Mathis, leur bout de chou de onze semaines. Grange qui fut à l'origine du coup de foudre du jeune Suisse, un jour de bruine où les Pyrénées finirent par crever le rideau de nuages. Point de départ enchanté d'une belle histoire d'amour. Jean Marc le Scourarnec.